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Synthèse individuelle 

 

Lors de la présentation des différents thèmes proposés cette année dans le cadre des TPE, celui qui a suscité les plus vives attentions au sein de notre groupe fût celui de l’individuel et le collectif. En effet, nos motivations premières étaient de mêler les sciences et l’actualité dans le monde. Dans cet élan, nous nous sommes donc essentiellement concentrés sur les problèmes majeurs auxquels nous devons faire face aujourd'hui. Ainsi, trouver des solutions aux problèmes de pollution, de croissance démographique et de raréfaction des ressources, nous a paru fondamental. Par ailleurs, les avancées importantes d’exploration et de conquête spatiale, nous ont dirigé vers un lieu tout aussi méconnu que le ciel et ses planètes : nos océans. Nos idées pourtant éloignées ont convergé sur la question de l'Homme et sa capacité à vivre dans un milieu marin à long terme. Ce questionnement nous a donc menés à la problématique suivante : L'Homme peut-il développer une vie sous-marine durable ? Le point de départ de plusieurs semaines de travail réside en cette problématique. En quoi le fait de savoir si l'Homme est capable de mener une vie sous-marine durable est-il important ?

 

Dans un premier temps, l'objectif a été de se documenter sur toutes les recherches scientifiques actuelles ainsi que leurs avancées. Le début de nos recherches nous ont conduits sur le projet du SeaOrbiter et, par la suite, à un contact avec les responsables du projet afin de mieux comprendre les enjeux et les motivations de ce programme. Après un premier échange avec le directeur du projet Monsieur Jacques ROUGERIE, nous avons été invité à Paris pour un entretien. Malheureusement,  nous n’avons pas eu la possibilité de saisir cette opportunité et nous nous sommes donc retournés vers une interview téléphonique avec un autre membre du projet : monsieur Ariel FUCHS. Cet ingénieur en environnement et écologie marine, nous a par ailleurs été d’une utilité précieuse dans nos recherches préliminaires, notamment au cours d’une conférence donnée à l’Olympia au sujet de l’état actuel de nos océans.

Dans un deuxième temps, nous avons réfléchi aux problématiques pour l'Homme qu'engendrerait un environnement sous-marin. Ainsi, est-il possible de recréer une atmosphère terrestre sous l'eau et comment ? Les ressources disponibles dans nos océans sont-elles utilisables et pour quoi ? Quels sont les impacts de la pression sur l’organisme et sur les matériaux  de construction? Comment trouver des alternatives durables afin d’éviter les erreurs actuelles?  C'est à partir de ce questionnement qu'un plan de travail a été établi et que les expériences envisageables afin d’appuyer nos recherches ont été conçues. De ce fait, nous avons fixé les enjeux principaux : l'alimentation, la lumière, la pression, l'oxygénation et l'eau. Pour ces raisons, nous nous sommes réparti ce travail en fonction de ces thèmes.

 

Mon rôle au sein du groupe a notamment été d’étudier la flore marine, de comprendre les mécanismes de la photosynthèse et de les étudier pour savoir s’ils pourraient contribuer au renouvellement de l'air et à la fabrication de dioxygène dans une éventuelle infrastructure sous-marine. Pour démontrer le fonctionnement de ce mécanisme, de nombreux essais en salle ExaO ont été nécessaire en raison d’un matériel qui n’était pas totalement fonctionnel et fiable. Néanmoins, nous avons tout de même réussi à obtenir des résultats suffisamment exploitables pour continuer dans nos démarches. Les recherches concernant la photosynthèse nous ont par hasard conduit à un tout autre sujet : les végétaux dans l’alimentation. De cette manière, j'ai porté une réflexion sur leurs intérêts alimentaires pour le corps humain et tenté de savoir si les algues marines pourraient éventuellement constituer une alimentation durable. Pour cette partie, nous avons bénéficié de l’aide d’une nutritionniste, pour connaître un avis professionnel. Afin d’approfondir nos recherches dans ce domaine, nous nous sommes intéressés au projet « glowing plant », qui consiste à modifier l'ADN d'une plante en lui attribuant le caractère d'une luciole : la bioluminescence. Ainsi, nous avons cherché à savoir si les plantes aquatiques pouvaient  former une source de lumière.

J’ai enfin réfléchi à l’impact qu’un environnement marin pourrait causer à différents matériaux de construction afin déterminer si il était possible de créer un environnement terrestre, sous l’eau. J’ai donc étudié le phénomène de corrosion mais aussi de pression en cherchant des solutions convenables et durables.

Dans le but d'innover notre méthode de présentation, nous avons décidé de créer un site internet pour l'ensemble de nos recherches. J'ai contribué à sa création, et parfois imaginé des concept originaux et nouveaux.

 

Aujourd'hui, en regardant l'accomplissement de plusieurs mois de travail, parfois très intense, un sentiment de satisfaction prédomine. Les TPE ont été un travail d’un genre totalement nouveau pour moi et m'ont surtout permis de découvrir Ondine, Pauline et Salah,  trois personnalités différentes mais aussi trois conceptions différentes des TPE. Il est nécessaire de souligner que l’aide des professeurs encadrant a été nécessaire dans certaines démarches notamment expérimentales. Le principal point négatif concernant ce travail a été pour moi le manque de moyens matériels pour réaliser du mieux possible nos expérimentations. Nous avons tous, du mieux que nous pouvions, tenté de répondre malgré tout à notre problématique. L’un des points les plus importants de cette expérience est pour moi la possibilité d’avoir accompli des objectifs qui me paraissaient inaccessibles et parfois même impossibles. Ainsi je suis très reconnaissant de l’aide apportée par les membres du projet SeaOrbiter pour nous avoir conforté dans nos démarches mais aussi du travail fourni par mes camarades, qui, aujourd’hui, nous donne la possibilité d’exposer notre sujet .

 

 

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