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Synthèse individuelle
Dans le cadre de nos TPE, nous voulions d’abord mêler sciences et actualités. En effet, lors de la composition des groupes, qui se fit par affinité malgré notre récente rencontre, nous avions la volonté commune de nous servir des sciences afin de les confronter à d’autres sujets, en corrélation avec ce qui se déroule dans le monde. Ainsi, dans un premier temps, l’étude de cas des migrants paraissait intéressante, en dépit de son caractère funeste. Il nous parvenait alors à l’idée d’étudier le quotidien d’un réfugié, afin d’analyser scientifiquement les risques auxquels il était confronté à chaque instant (explosifs, gaz, noyade…). Cependant, ce sujet difficile, qualifié de trop flou par nos professeurs encadrant, nous avait mené à comprendre les enjeux contemporains de notre siècle, caractérisés par la surpopulation, la pollution, la raréfaction des ressources... Il s’agissait alors pour nous de trouver des solutions durables à ces problèmes. Ainsi, une pensée commune nous vint à l’esprit, pourquoi ne pas coloniser nos océans, pourtant si abondant sur notre planète, dans le but de constituer de nouveaux habitats viables. Plus simplement, l’Homme peut-il développer une vie sous-marine durable ? Il nous paraissait en effet surprenant le fait que les scientifiques se focalisaient bien plus sur l'espace et sa conquête plutôt que sur l'étude des fonds marins, si peu connus.
Tout d’abord, nos toutes premières recherches nous ont menés à un projet pour le moins intéressant, puisqu’il s’agit d’une structure semi-submersible, le SeaOrbiter. Dès lors, nous nous mîmes en tête de contacter les responsables de ce projet afin de satisfaire nos premières interrogations quant à leurs motivations et leurs ambitions sur le long terme. Ainsi, nous pûmes obtenir une entrevue avec Jacques Rougerie, dirigeant du projet, directement à Paris. Malheureusement, un empêchement nous contraignit à l’annuler et à la reporter. Alors, l’agenda très rempli de cet architecte océanographe nous empêcha finalement d’obtenir notre rencontre. La déception fut grande, mais ne perdions pas espoir et nous nous reconcentrions rapidement sur nos recherches.
C’est alors que notre réel travail débuta, une démarche scientifique s’articulant autour de grandes parties encore indéterminées, qui lieraient Physique-Chimie et SVT le plus possible. Cependant, vint une première difficulté de taille, les angles d’attaque du sujet. Celui-ci touchant en effet tellement de domaines qu’il en devint difficile de nous mettre d’accord sur les thèmes à aborder. Nous parvenions finalement à une idée commune, établir un projet d'infrastructure aquatique, dans laquelle une population donnée pourrait vivre et survivre de manière autonome.
Dès lors, les premiers inconvénients à un tel projet nous parurent évident… Comment se nourrir ? Comment respirer ? Comment s’éclairer dans un tel milieu ? De quelle manière celui-ci supporterait la pression de l’eau ? Ainsi de suite. Ce sont ces questions ciblées qui répartirent notre travail et nos recherches. Nous devions concevoir des produits, des méthodes scientifiques de substitution à celles actuelles dans un respect des ressources afin d’apporter les éléments nécessaires à la survie d’une population.
Les divers magazines du CDI nous aidèrent sur des thèmes tels que la pression ou l’alimentation, mais nos recherches se firent principalement sur internet. Grâce à ce support, nous pûmes consulter facilement différents sites traitant du même sujet afin de confronter leurs idées. Le seul problème était le surplus d’information qui nous submergeait. Finalement, notre méthode fut simple : d’abord la recherche (de documents mais aussi d’expériences), la retranscription des idées principales puis la première rédaction. A ce moment, une confrontation des pensées se tenait lieu dans le groupe, pour aboutir à une éventuelle expérience et enfin à une rédaction finale. Enfin, celle-ci était mise en page, puis illustrée par diverses images et animations sur notre site internet. Effectivement, parallèlement à cela prenait forme notre support, un site web consultable à l’adresse suivante : http://topsmontesquieu.wix.com/une-vie-sous-marine. Il nous permettait de mettre en page nos rédactions et nos illustrations facilement, et ses multiples fonctions nous convenaient parfaitement. A ce moment, un des responsables du SeaOrbiter, Ariel Fuchs, ingénieur en environnement et en écologie marine, nous accorda un appel téléphonique dans lequel il répondit à nos derniers doutes quant à l'établissement d’un projet concernant la vie sous- marine humaine. Il nous permit de nous rendre compte qu’un tel projet (le notre) serait efficace pour des études scientifiques océanographiques, mais ne conviendrait sûrement pas à l’hébergement d’une population… Cela nous permis de comprendre que la réponse à notre problématique serait éventuellement négative, ce qui constituait un échec pour nous. Alors, notre travail s’intensifia durant les deux derniers mois, où les différentes parties se constituèrent au fur et à mesure. Nous avons d’ailleurs eu contact avec des professionnels (nutritionniste pour l’alimentation, pilote pour la pression) afin d’éclairer certaines zones d’ombre. Ainsi, s’acheva de longs et rudes mois de travail, par une conclusion nous paraissant assez satisfaisante. Personnellement, j’aurais travaillé sur l’introduction, les enjeux, les effets de la pression sur l’organisme, l’oxygène (électrolyse), le métabolisme, l’alimentation (la digestion), la conclusion et plus généralement sur la conception de notre site.
Mes principaux regrets se portent sur notre plan. En effet, la logique me paraît satisfaisante (en général, une partie porte sur une nécessité de l’organisme) mais peut être floue pour des éventuels visiteurs extérieurs. Cela est la conséquence même de la complexité de notre problématique, qui pouvait se traiter de multiples manières. D’ailleurs, et cela caractérise mon ambition, le fait de ne pas avoir eu le temps et les compétences d’étudier toutes les facettes d’un tel projet me désappointa. En outre, nous aurions pu parler de la psychologie d’une personne quand elle est enfermée, ou bien des éventuelles variations génétiques qui pourraient arriver sur le long terme dans un tel environnement. Néanmoins, les travaux pratiques encadrés, dits TPE, m’ont permis des découvertes et des prises de conscience en tous termes. De plus, et j’en remercie mes camarades de TPE, j’ai appris à travailler de manière autonome mais toujours dans un cadre agréable, où l’entraide régnait. Ce qui m’a d’ailleurs le plus passionné parmi toutes les thèmes abordés furent ceux sur le corps humain et la biologie (métabolisme, digestion, problèmes de santé) et m’a persuadé dans mon ambition de travailler dans l’un de ces domaines.
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