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UNE Vie sous-Marine durable

     Biosphère II fut construit entre 1987 et 1991 par une entreprise nommée Space Biosphère Ventures. Un richissime Texan passionné d'écologie, Edward Bass, déboursa à hauteur de 200 millions de dollars. La Terre considérée comme Biosphère I, ce site a donc été nommé Biosphère II avec comme précision que son écosystème était bien indépendant par rapport à la Terre. C’est un site expérimental conçu pour reproduire un système écologique clos, localisé à Oracle dans le désert de l’Arizona près des monts Santa Catalina. Ayant comme but de recréer un écosystème viable à l'intérieur d'un immense dôme fermé, totalement coupée du monde extérieur mais aussi d’évaluer la faisabilité de biosphères identiques au cours de colonisation spatiale. Occupant 1,27 hectares au sol et enfermant 122 000 mètres cubes d’air, c’est alors qu’en septembre 1991, huit scientifiques (médecins, chercheurs) rentrent pour une mission qui durera 2 ans.

     Lors de cette mission, c’est le taux - niveau d’oxygène (taux de concentration du précieux gaz, indispensable à la vie, descend de 21 % (comme sur Terre) à 14,5 %. Or, en dessous de 14 %, le risque mortel est élevé) qui posera de nombreux problèmes atmosphériques ce qui causa chez certains missionnaires des maladies.

     À la suite de ce problème, l’équipe extérieure fut contrainte d’injecter de l’oxygène provenant de l’extérieur, ce qui fit perdre à la mission toute cohérence. Les diverses théories dues à ce problème, sont notamment le rôle que jouait le terreau, qui apporta un nombre important de bactéries. Alors ces bactéries entrainèrent une importante concentration de carbone dans le sol donc de dioxyde de carbone, c'est-à-dire que le sol absorbait tout l'oxygène au détriment des autres êtres vivants. Simultanément le taux-niveau de monoxyde de carbone montait malgré certaines parties du dôme qui l’absorbaient.

     L'expérience fut renouveler quelques mois plus tard, sur une courte durée, prévue pour dix mois, il ne perdura que six mois, sans succès. Durant cette deuxième session d'expérience, les missionnaires commencèrent à être atteints du syndrome de la « cabin fever » (extrême irritabilité), entraînant certains comportements plus qu'inquiétant.

     La fin du projet se fit en 1994, et la gérance fut confiée à l’Université de Columbia.

 

 

Le lien que l’on peut faire entre ce projet et notre TPE, est que ce site expérimental présente le genre de difficulté auquel nous pouvons être confrontés malgré la connaissance du sujet. Et nous montre également que nous ne savons pas forcément quelles vont être les réactions de l'environnement qui nous entourent, nous ne pouvons donc rien anticiper. Cette expérience a fait prendre conscience aux chercheurs de la difficulté de la biocénose et du peu de connaissances des interférences qui peuvent se  développer dans ce genre de missions, mais a aussi apporté de nombreuses informations sur une science tout juste jaillissante. Il est rapporté que l'on pourrait même le qualifier "d'écologie expérimentale", autrement dit la complexité à reconstituer des milieux vivants et ainsi pouvoir les préserver. Ce projet permet malgré l'échec de répondre à notre problématique. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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